L’oenotourisme à travers le monde

2 Avr

Tout oenophiles* doit avoir un rêve similaire inavoué : parcourir le monde pour découvrir les multiples différences des vignobles, vins et vignerons.

Nouvelle-Zélande : vignobles le plus souvent très jeune et d’une petite taille il a fallu s’adapter. C’est pourquoi la plupart du temps les propriétaires lancent la vente à la propriété tout simplement parce que c’était beaucoup plus rentable que l’export. Le chef d’entreprise qui s’implique directement dans la commercialisation est un plus pour ces vignobles, souvent familial.

Australie : Les développement de l’oenotourisme se fait beaucoup plus autour de la gastronomie, des spas et des complexes hôteliers. Les grands groupes peuvent se permettre cet investissement. Avant il n’y avait pas de restaurants dans les régions vinicoles, ils en ont donc ouvert sur leur propriété.

L’Afrique du Sud : Après l’apartheid ils se sont retrouvés sans marché export. Même si la cible était donc restreinte au blanc, les producteurs ont développé des routes des vins, une offre oenotouristique très complète et une culture de la vente à la propriété. Le fait d’avoir certains domaines ayant plus de 350ans est également un atout pour ce pays producteur. A chacun sa spécificité : chaque région possède une référence de vin.

Bolivie : une dizaine d’exploitations, 2 800 mètres d’altitude, peu de moyens financiers mais un slogan formidable : « goûter les vins des vignes les plus hautes du monde ». A l’aide de ce dernier les vins Boliviens ont pu acquérir une renommée internationale.

Chili : avec une exportation de leur production de 95% les grands groupes Chiliens ont du adopter leur tourisme. Cet oenotourisme est très axé sur les clients des vins Chiliens, les États-Unis et le Royaume-Uni. En effet un salaire moyen d’un Chilien est de $50 par mois alors que la visite de trois ou quatre propriété peut coûter environ $130. Les Chiliens jouent sur l’affectif et le business.

 

La motivation première des visiteurs n’est pas forcément le vin. En général la première motivation est d’avoir un divertissement. Généralement des régions touristiques, les touristes vont donc rechercher tout ce qui atrait au divertissement !!

*Oenophile : personne passionnée d’œnologie, science de l’élaboration et de la conservation du vin

 

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